Lettre A Dieu

Publié le par Sandra

chutes

 

 

LETTRE A DIEU

 

 

S’il arrivait un jour que j’écrive ces quelques mots, sans me poser de questions, juste pour partager cette chose si silencieuse sur mes moments de lucidité où je perçois seul cet amour divin.


S’il m’arrivait un jour de flancher comme ces derniers jours j’en demande pardon humblement à toi mon Dieu, pour être si pécheresse et misérable de ma condition humaine.


S’il m’arrivait un jour de m’éloigner apeurée par cette vie et ce monde qui m’opprime, je me réfugierais dans tes bras mon Dieu, en silence sans aucune interférence autour pour venir ma tête reposer.


S’il m’arrivait un jour de m’en prendre à la Sainte Eglise et à mon Père spirituel, je te demande pitié ô mon Dieu, de ne pas mes les enlever, et qu’ils puissent un jour me pardonner.


S’il arrivait que je refasse surface reprenant mes esprits après des jours de ces crises qui me font lutter à l’intérieur, je me mettrais allongée à terre implorant ta clémence et me donner la force de repousser le mal qui me ronge.


S’il m’arrivait de verser ses larmes à longueur de soirées pour ces moments terribles, je me mettrais à genoux pour que toi Seigneur tu me laisses rentrer encore un dimanche dans ta divine maison.


S’il arrivait un jour que l’on me questionne de cette vie intérieure, je répondrais qu’une histoire d’amour ça se vit dans notre cœur, ça ne se raconte pas.


S’il arrivait un jour que je ne sois plus capable d’écrire, je te prierais Seigneur car tu es ma silencieuse plume.


S’il m’arrivait de vouloir tout abandonner, je te laisserais Seigneur, me mettre des gifles pour mon orgueil se faire anéantir.


S’il m’arrivait un jour de perdre complètement ma lucidité, je te demande ô mon Dieu de venir à mon secours, et de m’y envelopper de ton amour.


S’il m’arrivait un jour de ne plus oser franchir ta divine maison, je te prierais Seigneur pour que tu ne me laisses pas devant la porte.


S’il m’arrivait un jour de me sentir si indigne même de rester debout, je t’implorerais de toutes mes forces ô mon Dieu.


S’il m’arrivait un jour de sentir cette silencieuse chose m’envelopper à tout jamais, je te rendrais grâce Seigneur à chaque moment de cette vie terrestre.


Sand

Publié dans Poèmes

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